Il a fait doux (+2.3 degrés en moyenne) et sec (-38% de précipitation) en France en février. Depuis, la température est redescendue sans que les ressources mellifères n’augmentent vraiment. Le romarin est bien en fleur, tout comme les vergers, mais le nectar monte peu dans les fleurs par manque d’eau.
On a bien fait de ne pas trop se presser et de ne pas anticiper le développement de la colonie. On a ouvert rapidement au début du mois pour vérifier si le volume alloué était adéquat. Sur les 10 cadres que peut contenir une ruche dadant, on resserre les abeilles sur 6 à 8 cadres à l’entrée de l’hiver en plaçant des isolants réflecteurs sur les côtés. Les abeilles ont plus de facilité à chauffer un volume restreint.
Plus elles consomment de nourriture (stockée dans les cadres) et plus la colonie perd de membres à mesure que les semaines passent, plus le volume occupé diminue. Il est donc assez judicieux de resserrer au cours de l’hiver. Elles nous font savoir de manière assez claire lorsqu’elles tentent de pousser les murs par manque de place. Ça donne ça :
Et il vaut mieux arriver à cette situation plutôt qu’avoir une colonie qui peine à peupler tous ses cadres. Les dynamiques de développement ne sont pas du tout les mêmes.
La visite en profondeur aura lieu la semaine prochaine ! On croise les doigts pour qu’elles aient tout de même réussi à bien avancer. D’ailleurs, on posera et on mettra à jour les plaques de parrainage.
Bon weekend 🌱