Coquelicot

On avait le sentiment que nos petites protégées se sentiraient bien, installées en plein cœur du Parc Naturel Régional des Alpilles, car nous-mêmes étions dès les premiers instants sous le charme. Les jours ont passé et cela s’est bel et bien confirmé. Logées à la frontière de plusieurs vallons remplis d’oliviers, d’amandiers, de genêts et diverses plantes en tout genre, les colonies ont pu se régaler tout le mois sur les buissons de romarin en fleurs.

 

Nous avons renouvelé nos visites à Coquelicot et toutes ses voisines pour vérifier que la bonne dynamique observée en fin février continuait. Les températures et les heures d’ensoleillement de plus en plus longues ont permis un maintien de celle-ci. Pour les colonies les plus fortes, on leur a donné plus de place pour continuer leur développement et aussi éviter le phénomène d’essaimage (dont il sera question dans une prochaine actu).

 

La visite de la mi-mars a mis les nerfs de nos apiculteurs (et de nos abeilles) à rude épreuve avec un mistral qui n’a eu de cesse de souffler par rafales de 60 km/h. Malgré la vigilance apportée à poser un gros caillou sur chaque toit de ruche, certains se sont envolés. Heureusement l’équipe a pu réagir avant que l’ensemble de la colonie ne se refroidisse trop : plus de peur que de mal !

 

Quelques jours plus tard, et le soleil toujours au rendez-vous, on a posé des hausses sur certaines ruches en espérant pouvoir goûter un peu de ce miel rare et délicat qu’est le miel de romarin.

 

Le 26 mars, nos yeux ont été ravis d’encore et toujours plus de plantes en fleurs : thym, laurier-tin, cerisiers et autres fruitiers se font de la concurrence. Mais comme il est bon de varier les plaisirs, ce sera sur les fleurs de colza du Rhône et de l’Ain que butineront très prochainement les abeilles de Coquelicot et de toutes les ruches situées dans les Alpilles. On se tient prêt : la 2ème transhumance de la saison se profile…