visite du rucher

Mars c’est le mois où l’hiver cède doucement sa place au printemps. Il ne faut pas oublier que c’est aussi le mois où les variations de températures sont les plus marquées. Du jour au lendemain on peut facilement avoir 10 degrés d’écart à la hausse ou à la baisse. Le temps reste lui aussi très incertain, chute de neige, vent glacial, journée ensoleillée se succèdent. Néanmoins l’allongement des jours donne le coup d’envoi à la nature comme le montrent depuis plusieurs semaines les arbres déjà couverts de fleurs dans le sud.

Si les abeilles profitent largement de ces chaudes journées, nous en avons fait de même pour leur rendre visite au cours de la traditionnelle visite de printemps. Nous étions accompagnés de trois novices qui se lancent cette année et qui ont pu apprendre à nos côtés. Le coup de main fut non négligeable et nous les en remercions !

Il faisait donc un peu plus de 17°C lorsque nous avons ouvert les premières ruches. L’absence de vent a grandement facilité l’opération et les abeilles sont restées très calme. Sur les 8 essaims créés à la fin de l’été dernier seuls 5 ont réussi à passer l’hiver sans encombre ; ils ont été transférés dans des ruches et seront donnés dans les semaines qui viennent à des débutants (promesse de la campagne de financement participatif). Bien que leur développement ne soit pas très avancé, ce qui est normal à cette période de l’année en Haute Savoie, nous avons pu nous assurer de la qualité des reines et ces essaims devraient rapidement grossir.

Un essaim dans une ruchette qui sera rapidement mis en ruche

Un essaim dans une ruchette qui sera rapidement mis en ruche

deux varroas sur le doigt d'un gant

Nous avons aussi contrôlé la ponte de nos reines et les avons identifiées. Bonne nouvelle il ne faudra en changer que 2 ou 3 sans quoi les colonies ne tiendraient pas longtemps. Concernant le reste du rucher nous avons mené la visite habituelle : observation des planches d’envol et de l’activité, appréciation des rentrées de pollen, analyse des plaques d’hivernage et vérification de l’efficacité des traitements contre le varroa. Ci contre, deux varroas trouvés après traitement et posés sur le « doigt d’un gant » pour avoir un ordre d’idée de leur taille. Débarrassées de ce parasite nos ruches vont pouvoir se développer sereinement.

Ci-dessous une photo d’un cadre de corps d’une ruche avec une reine âgée de 2 ans dessus (grosse abeille avec le point bleu)

cadre de corps d’une ruche avec une reine âgée de 2 ans dessus (grosse abeille avec le point bleu)

Dans l’ensemble nos colonies vont bien. Leur développement est assez hétérogène (dépend de l’âge de la reine) et nous allons faire en sorte que les moins avancées rattrapent leur retard. En attendant les premières grosses floraisons (cerisier notamment), il faut être vigilant. Après quoi, nous devrions poser les premières hausses.

On croise les doigts pour que le printemps ne soit pas ruiné par de mauvaises conditions climatiques !

Rendez-vous la semaine prochaine pour une très bonne nouvelle !

Nicolas & Gaëtan